Cet essai clinique étudie une nouvelle approche thérapeutique pour les patients atteints de glioblastome (GBM), un type de cancer cérébral agressif, après leur première récidive. L’étude comprend deux groupes, chacun testant une combinaison de trois médicaments : le bevacizumab, la trimipramine et l’atézolizumab.
L’objectif principal est d’examiner si l’association de ces trois médicaments peut améliorer les résultats thérapeutiques chez les personnes confrontées à une récidive d’un glioblastome.
Dans le premier groupe, 45 patients reçoivent les trois médicaments—bevacizumab, trimipramine et atézolizumab—après le diagnostic de leur première récidive de GBM. Le but est d’évaluer l’efficacité de cette combinaison dans le traitement de la maladie.
Dans le deuxième groupe, 5 patients nécessitant une intervention chirurgicale pour leur tumeur récidivante commencent le traitement par trimipramine et atézolizumab avant l’opération. Après la convalescence, ils poursuivent le traitement avec les trois médicaments, y compris le bevacizumab. Cette partie de l’étude vise à mesurer la quantité de trimipramine atteignant la tumeur cérébrale ainsi que le liquide cérébrospinal.
Les trois médicaments étudiés agissent de manière différente :
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Le bevacizumab bloque la formation de nouveaux vaisseaux sanguins, ce qui aide à ralentir la croissance tumorale.
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La trimipramine, un antidépresseur, pourrait également aider à reprogrammer les cellules immunitaires du cerveau pour combattre le cancer.
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L’atézolizumab renforce la capacité du système immunitaire à attaquer les cellules cancéreuses.
Pour participer à l’essai, les patients doivent remplir les critères suivants :
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Avoir un glioblastome confirmé et être à leur première récidive.
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Ne pas avoir subi de chirurgie ou d’autres procédures invasives au cours des quatre dernières semaines.
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Ne pas présenter de problèmes prostatiques ou de glaucome.
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Ne pas prendre d’autres médicaments expérimentaux.
Les effets secondaires courants de la trimipramine comprennent la somnolence, la sécheresse de la bouche, la constipation, une vision trouble et une prise de poids. Les risques graves incluent des troubles du rythme cardiaque et une hypotension. L’atézolizumab peut provoquer fatigue, nausées, fièvre, ainsi que des complications immunitaires plus sévères. Le bevacizumab peut entraîner une hypertension, des saignements ou des caillots sanguins.